erick_vero
2023 年 10 月 7 日
Il faut prendre cette étape comme un musée hôtel au cœur de l’ancienne résidence de la famille Oppenheimer, la plus riche d’Afrique du Sud qui a dirigé près d’un siècle durant la De Beers, premier producteur mondial de diamants. La propriété est gigantesque, ceinte de hauts murs et de barbelés, protégée par des caméras et des vigiles comme toutes les résidences de luxe de Johannesburg. On y découvre sous une architecture austère de belles collections de meubles et de masques africains, un salon chinois, un salon de musique, un boudoir, et les jardins qui abritent une belle piscine. La magie s’arrête là. L’hôtel est manifestement mal géré. L’accueil à la réception est mal aimable. Nous avions la suite Tree House Studio (#20) : 250 m2, 2 chambres, 1 salon. L’une des 2 chambres donnait sur les toits de l’hôtel qui servent manifestement de débarras à ciel ouvert. Ni balcon ni terrasse pour profiter de la vue sur le jardin de l’autre chambre. Pas de toilettes séparées malgré la surface. Un seul flacon de savon pour le lavabo et la douche. Un chauffage excessif inréglable. La cuisine et le service du restaurant sont de bonne facture. Les calamars et le bar étaient excellents. Dommage que les vins français soient absents de la wine list. En revanche, le petit déjeuner est décevant. La capacité de l’hôtel lui permet d’accueillir des groupes : le restaurant est donc bruyant. Notre agence de voyage nous avait offert le dîner dans un salon privé, ce que nous ignorions : nous nous sommes retrouvés dans une salle de réunion avec un paper board. Nous avons demandé à réintégrer la salle de restaurant principal, très agréable. Le lendemain, lors du check out, la réceptionniste a essayé de nous facturer le salon privé, ce que nous avons refusé.
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